Mais en ce qui concerne les processus dont ces systèmes informatiques font partie, c'est une autre histoire. Beaucoup de grandes institutions s'appuient encore sur les grosses « boîtes noires » fragiles des systèmes hérités et de l'automatisation, sur les personnes et le papier, sur le transfert manuel de documents et sur une infrastructure obsolète. Pour compliquer les choses, les processus n'étant pas souvent documentés, personne ne comprend vraiment comment le travail est réalisé aujourd'hui. Par conséquent, la transformation des processus comporte des risques, même s'il ne s'agit que d'un petit changement. Un changement de processus, même mineur, dans une autre direction métier peut avoir des conséquences catastrophiques sur les processus en aval.
Si vous avez le moindre doute quant à la complexité des systèmes et processus informatiques actuels de votre entreprise, déterminez le pourcentage de votre effectif total composé de professionnels de l'informatique, qu'il s'agisse de collaborateurs ou de sous-traitants. Les clients constatent bien souvent que 30 à 40 % de leur personnel évolue dans le service informatique. Et lorsqu'on approfondit un peu, 70 à 80 % de ces collaborateurs sont simplement là pour maintenir le statu quo, et non pour adapter, améliorer et créer de nouveaux processus dans le but d'aider l'entreprise à rivaliser avec les fintechs et les compagnies de technologie d'assurance (insurtechs) axées sur le numérique. Ces acteurs du secteur lancent régulièrement de nouveaux produits et processus, souvent toutes les semaines. Pourquoi ? Parce qu'ils sont visionnaires et ne sont pas accablés par des systèmes hérités et processus complexes.
La pression exercée par la concurrence n'est pas la seule raison pour laquelle vous avez besoin de comprendre vos processus actuels et de les transformer plus rapidement et plus facilement. Selon une nouvelle étude, intitulée « L'esprit de transformation : nouveaux leviers de croissance et d'efficacité », menée par le centre de recherche SAP Insights auprès de 11 278 dirigeants dans 41 pays et 28 secteurs, les dirigeants du secteur bancaire se préparent aux répercussions suivantes :
- Stagnation économique (46 %)
- Pannes liées à la cybersécurité (43 %)
- Crise de l'emploi et des moyens de subsistance (32 %)
- Dérèglement climatique (32 %)
- Maladies infectieuses (29 %)
- Répercussions négatives des technologies avancées (28 %)
- Pénuries en ressources naturelles à l'échelle mondiale (27 %)
- Conflits majeurs entre pays (24 %)
Ce sont là des risques totalement imprévisibles. Les banques et les compagnies d'assurance traditionnelles ne peuvent plus se permettre d'accepter la « fragilité » des processus et la crainte du changement comme une fatalité. Elles doivent être capables de modifier rapidement et en toute sécurité les processus, où et quand elles en ont besoin. Car si elles ne parviennent pas à surmonter la complexité de leurs propres processus et architectures informatiques pour accélérer et optimiser leur innovation, comment pourront-elles faire face aux risques et battre la concurrence ?
Vous souhaitez en savoir plus ? Je vous invite à télécharger le nouveau document SAP intitulé « Opérationnaliser la transformation continue des processus dans le secteur de la finance et de l'assurance ». Vous découvrirez comment les solutions de transformation des processus peuvent vous aider à comprendre vos processus actuels, à reconcevoir, simuler et optimiser des processus nouveaux et améliorés, à les déployer efficacement, à les surveiller et à les améliorer au fil du temps.